Histoire de France au Moyen-Âge : le 15 Décembre. Le 15 décembre 1022, à Orléans, plusieurs hommes accusés d’hérésie...
LES ROIS DE FRANCE - Toutes les dynasties
LES ROIS DE FRANCE à travers l'Histoire

LES ROIS DE FRANCE
De Clovis à Louis-Philippe, la monarchie française traverse près de quatorze siècles d’histoire : conquêtes franques, construction capétienne, guerre de Cent Ans, Renaissance, absolutisme, révolutions et restaurations. Découvrez une présentation complète, roi par roi, avec dynastie, dates de règne, naissance et mort, et l’essentiel de l’œuvre politique. Pour prolonger l’ambiance historique et l’imaginaire royal (armes, emblèmes, panoplies), vous pouvez aussi parcourir Épées et armes – La Forge des Chevaliers® et, quand l’époque s’y prête (XIIIe–XIVe siècles), Les Templiers – La Forge des Chevaliers®.
Dynastie mérovingienne
Clovis Ier (règne : 481–511) – Né vers 466/467 – Mort le 27 novembre 511
Premier grand unificateur franc en Gaule, il étend son autorité par la guerre et l’alliance. Son baptême (traditionnellement vers 496) rattache durablement la royauté franque au catholicisme et renforce sa légitimité. Il installe un centre de pouvoir solide et inaugure la mémoire d’une royauté “fondatrice”.
Childebert Ier (511–558) – Né vers 496 – Mort le 23 décembre 558
Fils de Clovis, il gouverne une part du royaume après les partages. Son règne illustre les rivalités fraternelles et la logique mérovingienne de royaumes imbriqués. Il s’appuie sur les élites urbaines et religieuses pour tenir ses territoires.
Clotaire Ier (511–561) – Né vers 497 – Mort le 29 novembre 561
Autre fils de Clovis, il traverse une longue période de conflits dynastiques avant de réunifier le royaume en fin de règne. Il incarne la dureté du pouvoir mérovingien et la difficulté à maintenir l’unité après les successions.
Caribert Ier (561–567) – Né vers 521 – Mort en 567
Fils de Clotaire Ier, il règne sur Paris et une partie du royaume. Son règne bref s’inscrit dans les partages successoraux et le jeu des alliances aristocratiques. Sa disparition relance la fragmentation du pouvoir.
Gontran (561–592) – Né vers 532 – Mort le 28 mars 592
Roi de Bourgogne, il tente de stabiliser son royaume face aux guerres familiales. Son image est associée à une certaine prudence politique et à la recherche d’une paix relative dans un monde très violent.
Chilpéric Ier (561–584) – Né vers 539 – Mort en septembre 584
Roi de Soissons, rival acharné de ses parents, il symbolise la brutalité des luttes mérovingiennes. Son époque est dominée par les conflits, les intrigues de cour et la concurrence entre royaumes francs.
Sigebert Ier (561–575) – Né vers 535 – Mort en 575
Roi d’Austrasie, il s’oppose notamment à Chilpéric. Son règne met en lumière la rivalité entre Austrasie et Neustrie, matrice de nombreuses crises du VIe siècle.
Childebert II (575–596) – Né en 570 – Mort en 596
Roi d’Austrasie puis aussi de Bourgogne, il incarne la continuité dynastique malgré la minorité et les tutelles. Son règne renforce le poids des grands aristocrates et des évêques.
Thibert II (596–612) – Né en 586 – Mort en 612
Roi d’Austrasie, il gouverne dans un contexte de rivalités familiales où les armées des royaumes francs s’affrontent régulièrement. La fin de son règne confirme l’instabilité politique du temps.
Thierry II (596–613) – Né en 587 – Mort en 613
Roi de Bourgogne, il participe aux guerres dynastiques contre l’Austrasie. Son règne illustre la fragilité des équilibres et la montée des “maires du palais” comme acteurs décisifs.
Clotaire II (584–629) – Né en 584 – Mort le 18 octobre 629
Il finit par réunifier le royaume franc (613) et consolide l’autorité royale. Son règne accompagne la montée en puissance de l’administration palatine et des élites qui encadrent le pouvoir.
Dagobert Ier (629–639) – Né vers 603 – Mort le 19 janvier 639
Souvent présenté comme l’un des derniers Mérovingiens à gouverner avec une réelle autorité, il s’appuie sur la cour et l’Église. Après lui, le pouvoir effectif glisse davantage vers les maires du palais.
Clovis II (639–657) – Né vers 633 – Mort en 657
Roi de Neustrie et de Bourgogne, il règne dans un système où la haute aristocratie pèse de plus en plus. Le gouvernement quotidien dépend largement des grands officiers.
Chlotaire III (657–673) – Né vers 652 – Mort en 673
Son règne se déroule sous forte tutelle. Le centre de gravité politique se déplace vers les grands du royaume, annonçant les bouleversements de la fin mérovingienne.
Childéric II (673–675 puis 676–679) – Né vers 653 – Mort en 679
Roi d’Austrasie puis de l’ensemble franc, il tente de rétablir l’autorité royale. Sa mort violente illustre la tension extrême entre roi et aristocratie.
Thierry III (675–691) – Né vers 651 – Mort en 691
Roi de Neustrie et de Bourgogne, son règne est marqué par le rôle déterminant des maires du palais. La royauté conserve le prestige, mais perd la maîtrise effective.
Clovis IV (691–695) – Né vers 677 – Mort en 695
Règne court et largement encadré. La monarchie devient de plus en plus dépendante des chefs militaires et administratifs.
Childebert III (695–711) – Né vers 683 – Mort en 711
Son règne accompagne l’affirmation des Pippinides, ancêtres des Carolingiens. La royauté mérovingienne se maintient, mais se vide de sa substance politique.
Dagobert III (711–715) – Né vers 699 – Mort en 715
Roi dans un contexte de transition accélérée. Le pouvoir réel est désormais entre les mains des grandes familles austrasiennes.
Chilpéric II (715–721) – Né vers 672 – Mort en 721
Son règne reflète les guerres internes et la lutte pour le contrôle du palais. La monarchie sert de pivot symbolique dans des affrontements entre factions.
Thierry IV (721–737) – Né vers 712 – Mort en 737
Roi placé sous l’influence des maires du palais, notamment Charles Martel. L’équilibre du royaume se joue davantage sur les champs de bataille et dans les alliances nobiliaires.
Childéric III (743–751) – Né à date incertaine – Mort vers 754/755
Dernier roi mérovingien, il est déposé lorsque Pépin le Bref prend la couronne. La transition ouvre l’ère carolingienne et un nouveau modèle de légitimité par le sacre.
Dynastie carolingienne
Pépin le Bref (751–768) – Né vers 714 – Mort le 24 septembre 768
Premier roi carolingien, il fonde une royauté appuyée sur le sacre et l’alliance pontificale. Il renforce l’idée d’un pouvoir légitime par mission, non seulement par naissance, et prépare l’essor de son fils Charlemagne.
Charlemagne (768–814) – Né en 742 (date discutée) – Mort le 28 janvier 814
Roi des Francs puis empereur en 800, il mène de vastes conquêtes et réforme l’administration, l’Église et l’enseignement. Son règne incarne l’idéal d’un ordre chrétien et d’un pouvoir structuré, avec une forte empreinte culturelle.
Louis Ier le Pieux (814–840) – Né le 16 avril 778 – Mort le 20 juin 840
Héritier de Charlemagne, il cherche à gouverner un empire immense par la réforme religieuse et le partage entre ses fils. Les crises familiales affaiblissent l’unité et conduisent à la fragmentation politique.
Charles II le Chauve (843–877) – Né le 13 juin 823 – Mort le 6 octobre 877
Roi de Francie occidentale après les partages, il affronte notamment les raids vikings et la montée des pouvoirs locaux. Son règne accélère l’évolution vers une société féodale, où la défense et la seigneurie se territorialisent.
Louis II le Bègue (877–879) – Né le 1er novembre 846 – Mort le 10 avril 879
Règne bref, période d’instabilité où le pouvoir central peine à s’imposer. Les dynamiques régionales et les menaces extérieures pèsent lourdement sur l’autorité royale.
Louis III (879–882) – Né vers 863 – Mort le 5 août 882
Il gouverne avec son frère Carloman II dans un contexte de guerres et d’invasions. Sa mort précoce illustre la fragilité de la royauté carolingienne tardive.
Carloman II (879–884) – Né en 866 – Mort le 12 décembre 884
Règne marqué par les difficultés militaires et l’équilibre instable avec les grands seigneurs. La continuité dynastique devient incertaine.
Charles III le Gros (884–887) – Né le 13 juin 839 – Mort le 13 janvier 888
Il réunit brièvement une grande partie de l’héritage carolingien, mais ne parvient pas à stabiliser durablement l’ensemble. Sa déposition marque l’épuisement du modèle impérial carolingien en Occident.
Eudes (888–898) – Né vers 860 – Mort le 1er janvier 898 – Dynastie : Robertiens
Élu roi après avoir défendu Paris contre les Vikings, il incarne une royauté appuyée sur le prestige militaire. Son règne montre que la couronne peut échoir à un grand chef de guerre, non uniquement à une lignée directe.
Charles III le Simple (898–922) – Né le 17 septembre 879 – Mort le 7 octobre 929
Son règne est célèbre pour l’accord de 911 qui installe Rollon en Normandie et vise à stabiliser les raids. Il est finalement déposé, preuve de la puissance des aristocraties face à une royauté fragilisée.
Robert Ier (922–923) – Né vers 866 – Mort le 15 juin 923 – Dynastie : Robertiens
Roi dans la crise successorale, il s’appuie sur les grands pour gouverner. Sa mort au combat illustre une époque où la légitimité se joue aussi par l’épée et l’alliance des princes.
Raoul (923–936) – Né vers 890 – Mort le 15 janvier 936 – Dynastie : Bosonides
Il tente de maintenir l’équilibre du royaume face aux principautés. Le pouvoir central reste faible, mais la royauté demeure un point d’unité symbolique.
Louis IV d’Outremer (936–954) – Né en 920 – Mort le 10 septembre 954
Rappelé d’Angleterre, il cherche à restaurer l’autorité royale. Son règne se heurte au poids des grands, notamment en Francie, où les princes contrôlent châteaux et armées.
Lothaire (954–986) – Né en 941 – Mort le 2 mars 986
Son règne continue la lutte pour affirmer la prééminence royale dans un monde féodal. Les grands princes, surtout à l’est, limitent la capacité d’action du roi.
Louis V le Fainéant (986–987) – Né vers 967 – Mort le 21 ou 22 mai 987
Dernier roi carolingien, son décès ouvre l’élection d’Hugues Capet. Ce changement marque un tournant majeur vers une dynastie durable.
Dynastie capétienne
Hugues Capet (987–996) – Né vers 940 – Mort le 24 octobre 996
Élu roi, il fonde la dynastie capétienne. Son pouvoir réel est limité au début, mais il établit un principe décisif : assurer la transmission du trône et bâtir une continuité politique.
Robert II le Pieux (996–1031) – Né le 27 mars 972 – Mort le 20 juillet 1031
Il consolide la dynastie, entretient une forte image religieuse et cherche à renforcer la monarchie face aux féodaux. Son règne illustre l’alliance entre sacré et politique dans la légitimité capétienne.
Henri Ier (1031–1060) – Né en 1008 – Mort le 4 août 1060
Il gouverne un royaume encore morcelé, où les grands princes disposent d’une puissance considérable. Il travaille surtout à préserver l’héritage capétien et l’équilibre des alliances.
Philippe Ier (1060–1108) – Né en 1052 – Mort le 29 juillet 1108
Son long règne se déroule dans une France féodale. La royauté avance lentement, consolidant domaine et influence, malgré des tensions avec l’Église et les princes.
Louis VI le Gros (1108–1137) – Né en 1081 – Mort le 1er août 1137
Il combat des seigneurs turbulents et restaure l’autorité royale autour de l’Île-de-France. Son règne fait du roi un garant plus concret de l’ordre public et de la justice.
Louis VII (1137–1180) – Né en 1120 – Mort le 18 septembre 1180
Marqué par la deuxième croisade et le divorce d’Aliénor d’Aquitaine, il voit grandir la puissance des Plantagenêts. Il prépare néanmoins l’essor capétien par la continuité institutionnelle.
Philippe II Auguste (1180–1223) – Né le 21 août 1165 – Mort le 14 juillet 1223
Grand bâtisseur de l’État royal, il affaiblit l’empire angevin et renforce administration, finances et justice. Son règne symbolise l’affirmation du royaume comme puissance politique structurée.
Louis VIII (1223–1226) – Né le 5 septembre 1187 – Mort le 8 novembre 1226
Règne bref mais actif, dans la continuité de Philippe Auguste. Il poursuit l’autorité capétienne et prépare le long règne de son fils Louis IX.
Louis IX, dit Saint Louis (1226–1270) – Né le 25 avril 1214 – Mort le 25 août 1270
Il incarne une royauté de justice et de réforme, tout en menant des croisades. Son image de roi-arbitre et de souverain exemplaire marque durablement la mémoire française.
Philippe III le Hardi (1270–1285) – Né le 1er mai 1245 – Mort le 5 octobre 1285
Dans le sillage de Saint Louis, il poursuit la consolidation du royaume. Son règne illustre l’extension progressive de l’autorité administrative capétienne.
Philippe IV le Bel (1285–1314) – Né en 1268 – Mort le 29 novembre 1314
Il renforce l’État, la fiscalité et l’administration, tout en affrontant de grands conflits politiques et religieux. L’affaire des Templiers (début 1307) reste un épisode majeur de puissance royale et de crise, à relire en parallèle de l’univers templier.
Louis X le Hutin (1314–1316) – Né le 4 octobre 1289 – Mort le 5 juin 1316
Règne court, marqué par des tensions héritées du règne précédent. Sa mort ouvre une crise successorale qui fragilise la continuité dynastique directe.
Jean Ier le Posthume (1316) – Né le 15 novembre 1316 – Mort le 19 novembre 1316
Roi quelques jours, il incarne la fragilité de la succession capétienne. Sa disparition précipite l’arrivée d’une branche collatérale au pouvoir.
Philippe V le Long (1316–1322) – Né en 1293 – Mort le 3 janvier 1322
Il consolide l’administration et le fonctionnement du royaume. Son règne renforce l’idée d’une monarchie gouvernante, au-delà des seules prouesses militaires.
Charles IV le Bel (1322–1328) – Né en 1294 – Mort le 1er février 1328
Dernier Capétien direct, il meurt sans héritier mâle. Sa succession ouvre la voie aux Valois et aux prétentions anglaises qui nourriront la guerre de Cent Ans.
Dynastie des Valois
Philippe VI (1328–1350) – Né en 1293 – Mort le 22 août 1350
Premier Valois, il affronte le déclenchement de la guerre de Cent Ans. Son règne ouvre une longue période de crises militaires, fiscales et politiques.
Jean II le Bon (1350–1364) – Né le 26 avril 1319 – Mort le 8 avril 1364
Capturé à Poitiers (1356), il règne dans une France ébranlée. Son époque voit aussi des tensions sociales et la nécessité de réorganiser l’État pour survivre.
Charles V le Sage (1364–1380) – Né le 21 janvier 1338 – Mort le 16 septembre 1380
Il redresse le royaume par la stratégie, l’administration et une reprise progressive du territoire. Son règne est associé à une monarchie plus rationnelle et plus “gouvernante”.
Charles VI le Fol (1380–1422) – Né le 3 décembre 1368 – Mort le 21 octobre 1422
Sa maladie et les divisions internes ouvrent une phase dramatique : guerre civile et reprise anglaise. Son règne est au cœur de l’une des plus grandes crises de souveraineté française.
Charles VII le Victorieux (1422–1461) – Né le 22 février 1403 – Mort le 22 juillet 1461
Il reconquiert progressivement le royaume et réforme l’armée, préparant un État plus solide. L’épopée de Jeanne d’Arc et la reconquête marquent un tournant décisif de la guerre de Cent Ans.
Louis XI (1461–1483) – Né le 3 juillet 1423 – Mort le 30 août 1483
Roi politique et stratège, il affaiblit les grands féodaux et renforce la centralisation. Son règne construit un pouvoir royal plus ferme, fondé sur réseaux, diplomatie et administration.
Charles VIII (1483–1498) – Né le 30 juin 1470 – Mort le 7 avril 1498
Son règne ouvre les guerres d’Italie, tournant majeur vers la Renaissance politique et militaire. Il marque aussi une nouvelle projection internationale de la monarchie.
Louis XII (1498–1515) – Né le 27 juin 1462 – Mort le 1er janvier 1515
Il poursuit les guerres d’Italie et consolide l’image d’un roi proche du royaume. Son règne se situe au carrefour entre Moyen Âge finissant et Renaissance.
François Ier (1515–1547) – Né le 12 septembre 1494 – Mort le 31 mars 1547
Figure majeure de la Renaissance française, il favorise les arts, l’administration et le rayonnement culturel. Son règne est aussi celui des grandes rivalités européennes, notamment face aux Habsbourg.
Henri II (1547–1559) – Né le 31 mars 1519 – Mort le 10 juillet 1559
Il poursuit la politique de puissance et affronte les tensions religieuses grandissantes. Sa mort accidentelle ouvre une période de fragilité dynastique.
François II (1559–1560) – Né le 19 janvier 1544 – Mort le 5 décembre 1560
Règne très court, dominé par les factions et l’ombre des guerres de Religion. Le pouvoir se concentre autour des grands et des conseillers.
Charles IX (1560–1574) – Né le 27 juin 1550 – Mort le 30 mai 1574
Son règne est marqué par les guerres de Religion et la fracture du royaume. Le pouvoir royal tente de maintenir l’unité, souvent au prix d’une violence extrême.
Henri III (1574–1589) – Né le 19 septembre 1551 – Mort le 2 août 1589
Dernier Valois, il affronte la Ligue et l’effondrement de l’autorité. Son assassinat ouvre le passage aux Bourbons, avec Henri IV.
Dynastie des Bourbons
Henri IV (1589–1610) – Né le 13 décembre 1553 – Mort le 14 mai 1610
Premier Bourbon, il restaure l’unité du royaume après les guerres civiles et rétablit l’autorité de l’État. Son règne marque une stabilisation politique et financière, et une volonté de reconstruction.
Louis XIII (1610–1643) – Né le 27 septembre 1601 – Mort le 14 mai 1643
Avec une monarchie renforcée et une politique d’État, son règne consolide l’autorité centrale. La France s’affirme aussi sur la scène européenne dans une période de conflits majeurs.
Louis XIV, dit le Roi-Soleil (1643–1715) – Né le 5 septembre 1638 – Mort le 1er septembre 1715
Symbole de l’absolutisme, il centralise le pouvoir, structure l’administration et marque durablement la culture et l’État. Son règne très long est aussi celui de guerres coûteuses et d’une monarchie au sommet, puis sous pression.
Louis XV (1715–1774) – Né le 15 février 1710 – Mort le 10 mai 1774
Son règne voit évoluer l’État et les équilibres sociaux, tandis que les critiques contre le système monarchique montent. Les difficultés financières et politiques préparent le terrain aux bouleversements de la fin du siècle.
Louis XVI (1774–1792) – Né le 23 août 1754 – Mort le 21 janvier 1793
Dernier roi de l’Ancien Régime, il affronte la crise financière, la rupture politique et la Révolution. La monarchie bascule : son règne devient le point de bascule entre royauté traditionnelle et époque contemporaine.
La restauration bourbonienne
Louis XVIII (1814–1815 puis 1815–1824) – Né le 17 novembre 1755 – Mort le 16 septembre 1824
Frère de Louis XVI, il rétablit la monarchie après l’Empire dans un cadre constitutionnel. Son règne cherche un équilibre entre héritage révolutionnaire et retour des principes monarchiques.
Charles X (1824–1830) – Né le 9 octobre 1757 – Mort le 6 novembre 1836
Son règne tente une restauration plus conservatrice, mais se heurte à l’opposition politique et sociale. La révolution de 1830 met fin à son règne et ouvre une nouvelle monarchie.
La monarchie de Juillet
Louis-Philippe Ier (1830–1848) – Né le 6 octobre 1773 – Mort le 26 août 1850
Dernier roi (roi des Français), il règne dans un cadre constitutionnel et bourgeois. Son pouvoir s’appuie sur l’idée d’une monarchie parlementaire, mais les tensions sociales et politiques conduisent à la révolution de 1848 et à la fin définitive de la royauté en France.
Repères utiles pour une lecture “chronologique”
Pour une immersion plus “matérielle” dans l’histoire (armes, symboles, culture guerrière, prestige royal), vous pouvez relier cette chronologie à l’univers des reconstitutions via Épées et armes. Et lorsque vous abordez le XIIIe–XIVe siècle (Philippe le Bel, croisades, ordres militaires), vous pouvez compléter la lecture avec Les Templiers.

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