Histoire de France au Moyen-Âge : le 30 juillet. Le 30 juillet 885, les populations des côtes normandes de la Francie...

Histoire de France au Moyen-Âge : le 23 juillet
Histoire de France au Moyen-Âge : le 23 juillet
23 juillet 1340 – Le début du siège de Tournai : un tournant dans la guerre de Cent Ans
Introduction : une date charnière du conflit entre la France et l’Angleterre
Le 23 juillet 1340, commence l’un des premiers sièges majeurs de la guerre de Cent Ans : le siège de Tournai. Mené par Édouard III d’Angleterre et ses alliés flamands, ce siège marque l’entrée dans une nouvelle phase du conflit, avec une stratégie d’usure et de pression sur les cités fidèles au roi de France. C’est une épreuve décisive pour la monarchie française, défendue ici par le connétable Raoul Ier de Brienne.
1. Contexte : les prémices du conflit et la montée des tensions
Un royaume divisé, une Europe en tension
En 1340, le royaume de France, sous le règne de Philippe VI, est confronté aux ambitions d'Édouard III qui revendique la couronne française. Ce dernier s’allie aux villes de Flandre, hostiles au roi de France, et aux princes de l’Empire germanique pour attaquer les places fortes du nord.
Tournai, une cible stratégique
Ville fortifiée, située dans une région charnière entre la France et la Flandre, Tournai devient l’objectif de la coalition anglaise. Sa prise offrirait à Édouard III un accès direct aux territoires français.
La guerre se mécanise
C’est l’un des premiers sièges à mettre en œuvre à grande échelle des engins de guerre, notamment des trébuchets et des canons à poudre naissants.
2. Le siège de Tournai : déroulement d’un affrontement de longue haleine
Une armée impressionnante
Le siège débute le 23 juillet 1340. Les troupes anglaises, épaulées par les milices flamandes, sont estimées à plus de 20 000 hommes. La ville est cernée, et les premières catapultes entrent en action.
La résistance héroïque de Tournai
Malgré la famine et l’épuisement, les défenseurs de Tournai, sous les ordres de Raoul de Brienne, tiennent bon. Ils repoussent les assauts, brûlent les engins de siège, et conservent la fidélité à la couronne de France.
Chevaliers et défense médiévale
Les chevaliers français portent des armes lourdes comme des épées longues, des boucliers en fer et des armures de plates. Ils sont accompagnés d’arbalétriers et de piétons en cotte de mailles.
3. Conséquences du siège de Tournai
Une issue diplomatique
Le siège se termine le 25 septembre 1340 par la trêve d’Espléchin, négociée par la mère de Louis de Nevers, comte de Flandre, et les légats pontificaux. Cette trêve marque une pause dans le conflit, mais aussi l’échec temporaire d’Édouard III à imposer sa souveraineté.
Un symbole de la ténacité française
Tournai devient un symbole de résistance, et ce siège marque un tournant dans les méthodes de guerre, avec une montée en puissance de l’artillerie et des sièges prolongés.
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Conclusion : 23 juillet 1340 – Le siège de Tournai, entre guerre et diplomatie
Le siège de Tournai, entamé le 23 juillet 1340, incarne la complexité des débuts de la guerre de Cent Ans. Derrière les armes et les remparts, c’est la résilience d’un peuple et la stratégie politique du royaume de France qui s’affirment. Grâce aux collections de La Forge des Chevaliers®, retrouvez l’atmosphère de ces sièges légendaires à travers des objets d’époque fidèlement reconstitués.
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