Histoire de France au Moyen-Âge : le 13 Septembre. Le 13 septembre 1515, à seulement 21 ans, le roi François Ier...

Histoire de France au Moyen-Âge : le 9 Septembre
Histoire de France au Moyen-Âge : le 9 Septembre
9 septembre 1087 : Mort de Guillaume le Conquérant
Une fin tragique pour un roi devenu légende
Le 9 septembre 1087, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d’Angleterre, meurt à Rouen à l’âge de 59 ans. Cette disparition marque la fin d’un règne exceptionnel commencé par une conquête spectaculaire : celle de l’Angleterre en 1066. La mort de ce souverain redouté et admiré résonne des deux côtés de la Manche, bouleversant l’équilibre politique de l’Europe médiévale.
Une campagne malheureuse en France
Guillaume trouve la mort à la suite d’une expédition punitive en Vexin français contre le roi Philippe Ier. Au cours du sac de Mantes, il chute de cheval et subit de graves blessures internes. Transporté à Rouen, il agonise plusieurs semaines avant de rendre son dernier souffle dans un monastère. Ironie tragique, lui qui avait tout conquis termine ses jours dans la douleur et l’humiliation d’un corps affaibli.
Une succession problématique entre ses fils
À sa mort, Guillaume laisse trois fils adultes : Robert Courteheuse, Guillaume le Roux, et Henri. Son royaume est partagé : Robert reçoit la Normandie, Guillaume l’Angleterre, et Henri une somme d’argent. Cette division va engendrer plusieurs décennies de conflits fratricides, affaiblissant l’héritage du Conquérant.
L’inhumation chaotique à Caen
Guillaume avait ordonné d’être enterré à l’abbaye aux Hommes à Caen. Mais sa sépulture fut marquée par un désastre : lors de l’enterrement, le cercueil étant trop petit, son corps fut endommagé et une rumeur d’odeur pestilentielle s’empara de la foule. Ce funeste épisode viendra entacher les derniers hommages au grand roi.
Un souverain entre deux mondes
Guillaume reste l’un des rares souverains médiévaux à avoir réussi une conquête durable d’un royaume voisin. Son règne établit une double identité franco-anglaise qui influencera toute l’histoire ultérieure des deux pays. Il est le symbole de la puissance normande, de l’ambition dynastique, mais aussi de la brutalité de la guerre.
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Les conséquences de sa disparition pour la France
Le roi de France reprend l’ascendant
La mort de Guillaume constitue un soulagement pour le roi de France Philippe Ier, dont les territoires avaient été menacés par l’ambition de son vassal. La fragmentation de l’héritage de Guillaume affaiblit durablement la Normandie, permettant au Capétien de réaffirmer sa prééminence dans le royaume.
Un tournant dans l’histoire anglo-normande
Dès la fin du XIe siècle, les tensions s’intensifient entre l’Angleterre et la Normandie, ouvrant la voie à une nouvelle ère de rivalité franco-anglaise qui culminera plus tard avec la guerre de Cent Ans. La disparition de Guillaume sonne donc comme l’origine d’une fracture durable.
Un héritage militaire et politique durable
Guillaume a laissé un royaume centralisé, organisé et puissant, tant en Angleterre qu’en Normandie. Il a introduit une noblesse nouvelle, fait construire de nombreux châteaux (comme la Tour de Londres), imposé un impôt de guerre, et jeté les bases d’une monarchie autoritaire moderne.
Conclusion : Une figure fondatrice du Moyen Âge européen
Le 9 septembre 1087, Guillaume le Conquérant disparaît, mais son nom reste gravé dans l’histoire. Souverain d’envergure européenne, bâtisseur de royaumes, il laisse derrière lui un héritage complexe, à la fois glorieux et sanglant. Son exemple continue d’inspirer ceux qui s’intéressent à la chevalerie, à la stratégie militaire et à l’histoire politique des royaumes franco-normands.
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