Histoire de France au Moyen-Âge : le 10 Octobre. Le 10 octobre 1361, meurt à l’âge de seize ans Philippe Ier de...

Histoire de France au Moyen-Âge : le 7 Octobre
Histoire de France au Moyen-Âge : le 7 Octobre
7 octobre 1337 : Le début de la guerre de Cent Ans — Quand Édouard III d’Angleterre défie Philippe VI de Valois
Un défi lancé au roi de France
Le 7 octobre 1337, dans la grande salle de l’abbaye de Westminster, le roi Édouard III d’Angleterre déclare solennellement la guerre au roi de France Philippe VI de Valois. Par ce geste, il revendique la couronne de France au nom de sa filiation avec les Capétiens. Ce jour marque le début officiel de la guerre de Cent Ans, un conflit qui va bouleverser le royaume de France pendant plus d’un siècle, opposant deux nations, deux dynasties et deux conceptions du pouvoir royal.
Les origines d’un conflit dynastique
À la mort du roi Charles IV le Bel, dernier fils de Philippe le Bel, la dynastie capétienne directe s’éteint. Le trône revient alors à son cousin, Philippe de Valois, écartant Édouard III d’Angleterre, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle de France. L’Anglais, humilié mais rusé, attend son heure. Lorsque le roi de France confisque la Guyenne, fief appartenant à la couronne d’Angleterre, Édouard réagit : il revendique la couronne de France, s’appuie sur sa noblesse et sur une puissante armée, prête à traverser la Manche avec ses archers.
La montée des tensions et la rupture diplomatique
Entre 1336 et 1337, les échanges diplomatiques se détériorent. Les deux souverains mobilisent leurs alliés : Philippe VI reçoit le soutien du pape et des princes de France, tandis qu’Édouard III conclut des alliances avec la Flandre, le Brabant et le Saint-Empire. Le 7 octobre 1337, il adresse au roi de France un défi formel, par lequel il conteste sa légitimité. Ce document, rédigé en latin et proclamé à Londres, est considéré comme l’acte fondateur du conflit. Le destin de la France médiévale bascule.
Les armées en présence
Les forces en présence sont impressionnantes. Côté français, Philippe VI peut compter sur ses chevaliers lourdement équipés, portant armures de plates, boucliers ornés et lances d’hast. Les chevaliers arborent les couleurs de leurs maisons et brandissent des épées longues forgées pour les charges à cheval. En face, les Anglais misent sur une tactique nouvelle : des archers équipés d’arcs puissants, semblables aux répliques disponibles dans la section Archerie du site La Forge des Chevaliers®.
Le choc des deux royaumes
Ce conflit ne sera pas une simple guerre féodale : c’est un affrontement de civilisations. Les Français défendent une conception sacrée du pouvoir, issue du sacre à Reims et du lien entre trône et autel. Les Anglais, plus pragmatiques, s’appuient sur la puissance de leurs archers et sur une logistique maritime efficace. De Calais à Poitiers, de Crécy à Azincourt, la guerre de Cent Ans donnera naissance à des héros, des trahisons et des légendes immortelles, comme celle de la chevalerie française.
La symbolique des armes médiévales
Les épées, les haches et les dagues sont au cœur de cette époque. L’aristocratie française se distingue par la richesse de son équipement : épées des Templiers, épées vikings héritées des premiers âges, haches et masses redoutables, dagues de combat et ceintures richement décorées. Ces armes, souvent bénies avant la bataille, sont les prolongements du courage et de la foi des chevaliers.
La guerre de Cent Ans : naissance d’une épopée
Au fil des décennies, la guerre de Cent Ans façonnera l’identité française. Elle verra s’affirmer les grandes figures du Moyen Âge : Bertrand du Guesclin, le "dogue noir de Brocéliande", ou encore Jeanne d’Arc, inspirée par Dieu pour délivrer Orléans. Les bannières royales, les oriflammes et les bijoux médiévaux qui ornaient les cours de France et d’Angleterre rappellent la splendeur et la brutalité de cette ère héroïque.
Les répercussions politiques et sociales
La guerre de Cent Ans entraîne l’effondrement de nombreuses familles nobles, la ruine des campagnes et la montée d’une nouvelle classe de combattants : les hommes d’armes et les archers. Le costume du chevalier, avec ses vêtements médiévaux et ses armures complètes, devient le symbole d’une noblesse guerrière en déclin. Le royaume de France sortira meurtri, mais renforcé, avec une conscience nationale nouvelle.
Conclusion : un 7 octobre sous le signe du fer et de la couronne
Le 7 octobre 1337 marque l’un des tournants majeurs de l’histoire de France. Ce jour-là, le défi d’Édouard III ouvre une guerre de 116 ans faite de batailles, de sièges et de légendes. De l’épée du chevalier au long arc anglais, du sceptre royal à la bannière du lys, tout y incarne l’esprit du Moyen Âge. La Forge des Chevaliers® perpétue cet héritage à travers ses armes historiques, armures et boucliers, témoins d’un temps où la guerre forgeait les rois et les nations.
Laisser un commentaire