Derniers articles

Histoire de France au Moyen-Âge : le 25 Septembre

Histoire de France au Moyen-Âge : le 25 Septembre

Histoire de France au Moyen-Âge : le 25 Septembre

25 septembre 1429 : Le siège de Laval — Un nouvel épisode victorieux de la reconquête française

Le contexte : la guerre de Cent Ans en mutation

En 1429, la guerre de Cent Ans entre la France et l’Angleterre connaît un tournant décisif. Quelques mois auparavant, Jeanne d’Arc a mené Charles VII à Reims pour y être sacré roi de France, après la levée du siège d’Orléans et plusieurs victoires éclatantes. Cependant, la guerre n’est pas terminée : les Anglais contrôlent encore de vastes territoires dans l’Ouest et le Nord du royaume, notamment en Normandie, en Maine et dans une partie de l’Anjou. La reconquête doit se poursuivre.

Une région stratégique : le Maine et la marche de Bretagne

La ville de Laval, située sur la rivière Mayenne, occupe une position stratégique entre la Bretagne, l’Anjou et le Maine. Contrôler Laval, c’est assurer la liaison entre les armées françaises de l’Ouest et celles de la Loire. Depuis plusieurs années, la cité a souffert des ravages de la guerre : tantôt aux mains des Anglais, tantôt sous l’influence des partisans du roi de France. En septembre 1429, la reconquête menée au nom de Charles VII s’étend jusqu’à cette région, avec le soutien des capitaines français et bretons.

Les forces en présence

Les troupes françaises, composées de chevaliers, d’hommes d’armes et d’archers, avancent vers Laval sous la bannière du roi de France. Parmi les capitaines engagés figurent Ambroise de Loré, Jean d’Alençon, et des partisans du dauphin Charles VII ayant combattu sous Jeanne d’Arc. En face, la garnison anglaise, installée depuis plusieurs mois, défend la ville fortifiée avec détermination. Les remparts, tours et fossés rendent le siège difficile.

Le 25 septembre 1429 : la reprise de Laval

Le 25 septembre, les Français passent à l’action. Les chroniques rapportent que les assaillants lancent un assaut combiné, soutenu par des machines de guerre et des tirs d’artillerie. Les archers français couvrent la progression des fantassins, tandis que les échelles sont dressées contre les murailles. Après plusieurs heures de combat, la garnison anglaise, épuisée et isolée, se rend. Laval retombe aux mains du roi de France.

Cette victoire, bien que locale, a une portée symbolique : elle confirme la dynamique de reconquête enclenchée depuis la campagne de Jeanne d’Arc. Les troupes françaises consolident ainsi leur contrôle du Maine et de l’Anjou, régions cruciales pour la sécurisation de la Loire et la route vers la Normandie.

Les armes et tactiques du siège

Le siège de Laval illustre les techniques militaires du XVe siècle : artillerie à poudre, trébuchets, bombardes et armes d’hast. Les chevaliers portent encore des armures de plates, épées longues, boucliers et heaumes à visière. Les fantassins utilisent des piques, des arbalètes et des haches de guerre, semblables à celles que l’on peut retrouver dans la collection Épées et armes – La Forge des Chevaliers®.

Ces équipements, emblématiques de la fin du Moyen Âge, témoignent de l’évolution de la guerre : le temps des tournois laisse place à celui des sièges et des batailles méthodiques où la poudre et le fer s’unissent pour décider du sort des villes fortifiées.

Les suites du siège

La reprise de Laval, après celle d’Orléans et le sacre de Reims, renforce la position politique de Charles VII. Le roi, reconnu par un nombre croissant de provinces, poursuit la reconquête méthodique du royaume. Dans les années suivantes, ses troupes reprendront la Normandie et la Guyenne, mettant fin à la domination anglaise en France.

Pour les habitants du Maine, la libération de Laval marque la fin d’une période de souffrance et de destruction. Les chroniques locales racontent la joie populaire lors de la réouverture des marchés et du retour des paysans dans les campagnes environnantes.

Un épisode méconnu mais décisif

Si le siège de Laval n’a pas la notoriété d’Orléans ou d’Azincourt, il reste un jalon essentiel de la campagne de 1429. Il montre la capacité des troupes françaises à reprendre l’initiative après des décennies de défaites. Il illustre aussi l’efficacité du commandement royal et la cohésion retrouvée des armées capétiennes sous la bannière du sacre de Reims.

La mémoire du siège

À Laval, la mémoire de 1429 subsiste dans les récits et les monuments. Les murailles médiévales rappellent encore la résistance de la ville. Le souvenir des chevaliers et des hommes d’armes ayant participé au siège nourrit la tradition militaire de la région. Pour les passionnés d’histoire, ces épisodes incarnent la vitalité de la France médiévale renaissante.

Les amateurs de reconstitution trouveront dans les collections de La Forge des Chevaliers® et Les Templiers des répliques fidèles d’armes et d’armures permettant de recréer les scènes de siège du XVe siècle, entre catapultes, arbalètes et bannières fleurdelisées.

Conclusion : un 25 septembre sous le signe de la reconquête

Le 25 septembre 1429, la reprise de Laval par les troupes de Charles VII s’inscrit dans la grande fresque du redressement de la France à la fin de la guerre de Cent Ans. Cet épisode, mené dans la foulée des victoires de Jeanne d’Arc, montre une armée française redevenue disciplinée, confiante et unie. Laval symbolise ainsi le retour de la monarchie capétienne sur les terres de l’Ouest, prémices d’une paix retrouvée et d’une renaissance politique et militaire du royaume de France.

Histoire de France au Moyen-Âge : le 25 Septembre

Histoire de France au Moyen-Âge : le 25 Septembre

Laisser un commentaire